Chantal T. Spitz est une autrice tahitienne. Elle a tour à tour été institutrice, conseillère pédagogique et conseillère technique au ministère de la Culture et s’évertue […]
Echo d’une identité métissée dans une Polynésie violente, doucement douloureuse, mais férocement poétique.
Une rencontre avec l’au-delà. La perte d’un enfant. L’adoption coutumière dévoyée. La prostitution à Pape’ete. Tragédies individuelles et maux de société sont entrelacés dans ce recueil dédié à celles et ceux qui souffrent à Tahiti, en silence, et aux moments de la vie où tout peut basculer.
Lors du SILO – Salon international du livre océanien – 2016, deux prix Popaï ont été décernés. Un prix documentaire remis à Gildas Gateblé pour son […]
Des enfants face à la perte brutale d’êtres chers. L’indépendance du pays gagnée puis menacée.
Un accident de surf.
Une femme à la rue à Pape’ete.
L’amour et l’amitié qui redonnent vie.
Dans ce second recueil de nouvelles composé de récits d’anticipation, à plusieurs voix, ou inspirés de faits réels, l’écriture virtuose et musicale de Chantal T. Spitz fait entendre les souffrances indicibles et les silences, la bienveillance et les rêves qui ancrent le futur.
Refusant l’indifférence, sa plume poétique s’élève contre la violence domestique et coloniale, la maltraitance, l’avidité et l’arrogance des sachants.
En ciselant et créant les mots qui disent les blessures, le désespoir ou encore la beauté d’une amitié qui apprend à cheminer « avec grâce et sérénité », la grande écrivaine tahitienne nous offre un recueil bouleversant qui invite à grandir en compassion et en humanité.
Ce premier roman d’une autrice autochtone de la Polynésie française, publié à Tahiti en 1991, fut encensé tout autant que décrié. Avec sa voix singulière, Chantal T. Spitz y raconte le destin d’une famille tahitienne sur trois générations comme autant de points de vue sur l’histoire de son peuple. Comme un cri d’alarme pour une identité en perdition, un rugissement de colère contre les déséquilibres établis, un chant d’amour pour ces femmes et ces hommes colonisés dont la liberté et l’égalité restent à reconquérir, ou la plainte silencieuse d’une blessure à jamais refermée sur les anciens, oubliés, aux rêves d’éternité écrasés.
Le franc-parler, porté par un verbe haut et puissant inspiré du rythme de l’oralité, exprime les sentiments profonds et le regard authentique d’une femme engagée. Politiquement incorrecte, poétiquement affirmée, cette écriture sans compromission mais pas sans compassion invite aux remises en question.