Chantal T. Spitz est une autrice tahitienne. Elle a tour à tour été institutrice, conseillère pédagogique et conseillère technique au ministère de la Culture et s’évertue […]
Echo d’une identité métissée dans une Polynésie violente, doucement douloureuse, mais férocement poétique.
Une rencontre avec l’au-delà. La perte d’un enfant. L’adoption coutumière dévoyée. La prostitution à Pape’ete. Tragédies individuelles et maux de société sont entrelacés dans ce recueil dédié à celles et ceux qui souffrent à Tahiti, en silence, et aux moments de la vie où tout peut basculer.
Lors du SILO – Salon international du livre océanien – 2016, deux prix Popaï ont été décernés. Un prix documentaire remis à Gildas Gateblé pour son […]
Des enfants face à la perte brutale d’êtres chers. L’indépendance du pays gagnée puis menacée.
Un accident de surf.
Une femme à la rue à Pape’ete.
L’amour et l’amitié qui redonnent vie.
Dans ce second recueil de nouvelles composé de récits d’anticipation, à plusieurs voix, ou inspirés de faits réels, l’écriture virtuose et musicale de Chantal T. Spitz fait entendre les souffrances indicibles et les silences, la bienveillance et les rêves qui ancrent le futur.
Refusant l’indifférence, sa plume poétique s’élève contre la violence domestique et coloniale, la maltraitance, l’avidité et l’arrogance des sachants.
En ciselant et créant les mots qui disent les blessures, le désespoir ou encore la beauté d’une amitié qui apprend à cheminer « avec grâce et sérénité », la grande écrivaine tahitienne nous offre un recueil bouleversant qui invite à grandir en compassion et en humanité.
Taùrua Nui, fetū i te pōrouāraì tei amo te àha, taura firi o te meremerehuaa i te raì tuatini, taura firi i te māramarama e te àravihi māòhi, taura firi i te reo e te pehe tumu, taura firi i te manava tupu a te horomoana a Hiva. Taùrua Nui, fetū tūrama i te raì-tupu-ora i te taùrua nō Matarii, fetū âveià toro aa i Tahiti, fetū tīaì i te arapō. Ārihi i raro mau o Hiro, fetū arataì nō tāua te nūnaa māòhi, o ia tei fatu faahou i te reo, te iho, te manava, mā tō na âau-aroha i tō na fenua e tō na nūnaa.
Taùrua Nui étoile zénithale, soutient et étire vers les infinis sidéraux la corde ancestrale, celle où se tressent les généalogies, les savoirs et les savoir-faire pluriels, les gestes et les chants premiers, l’âme océanienne des longues traversées. Étoile-repère par sa position dans le ciel , étoile-guide illuminant la voûte céleste Rumia lors des festivités célébrant le lever de Matarii, étoile-pilote indiquant le cap qui mène vers Tahiti, sa corde s’enrichit désormais de la fibre que Henri Hiro tressa de ses entrailles nourries de son amour infini pour son pays.
Dans ce recueil de quatorze nouvelles écrites en vers libres, Chantal Spitz lève le voile sur le « Paradis tahitien » et sur ses stéréotypes, racontant la violence […]