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Aux artisans, mais aussi à tous leurs clients, cet ouvrage apportera les réponses qui leur manquent pour mieux apprécier ces créations faites de graines bijoux aujourd’hui si recherchées.
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Lorsque les premiers navigateurs découvrirent les îles Marquises, ils relevèrent et mirent en exergue, notamment à travers leurs gravures, l’importance des graines dans la confection des parures des autochtones.
En réalité, tous les Polynésiens (pas seulement les Marquisiens) travaillaient ces gemmes naturelles, fournies par Dame Nature. Vint la colonisation et avec elle la modernité et l’abandon des pratiques anciennes. Jusqu’à ce que l’électricité fasse son apparition, à la fin du XXe siècle, dans les vallées marquisiennes les plus reculées.
Là-bas, pas de perles de culture, pas d’activité autre que l’artisanat ; l’électricité, qui relança la sculpture sur bois et sur pierre, permit aussi d’acheter des petites perceuses et la bijouterie à base de graines reprit droit de cité. La journée, on récoltait des graines ; le soir, on les perçait pour confectionner colliers, boucles d’oreilles, bracelets… On retrouva les coups de main, les savoir-faire oubliés, on imita, puis on créa et c’est ainsi que les graines bijoux firent petit à petit leur apparition dans toutes les manifestations culturelles en Polynésie française.
Cette spectaculaire renaissance, ce développement inattendu méritaient un ouvrage de référence, ne serait-ce que pour apprendre à mieux connaître l’extraordinaire matière première que sont les graines.
Pays d'origine : | Polynésie française |
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Edition : | Première Édition |
Année de parution : | 2016 |
Nombre de pages : | 192 |
Type de couverture : | souple avec rabats |
Finition : | Relié cousu |
Poids | 900 g |
Dimensions | 205 × 260 mm |
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Arrivé à Tahiti au début de l’année 1984, Daniel Pardon a été successivement rédacteur en chef du quotidien La Dépêche de Tahiti pendant près de dix-huit ans, puis, pendant treize ans, rédacteur en chef du pôle Magazines accolé à La Dépêche, pôle qu’il a créé en remettant à flot des titres comme Tiki Mag et Fenua’Orama ou en lançant certains autres titres, notamment Maisons du Fenua et Fenua Economie.
Originaire de Lyon, Daniel Pardon avait été journaliste une dizaine d’années entre Rhône et Saône dans divers médias, dont le groupe Dauphiné Libéré (il était, avant son départ à Tahiti, chef du service économique et boursier du Journal Rhône-Alpes). C’est sa passion pour la plongée sous-marine qui l’a fait s’installer à Tahiti où il a pu réaliser ses “rêves de gosse” et devenir notamment photographe sous-marin. Petit à petit, il a bifurqué vers l’étude de la flore locale ; on lui doit déjà un guide des fleurs de Tahiti et un guide des fruits de Tahiti.
Auteur de plusieurs livres, dont :
– Tahiti entre ciel et mer (Editions Glénat, 1992),
– Mururoa, Fangataufa, état des lieux (Editions Glénat, 1995),
– Guide des fruits de Tahiti (Editions Au vent des îles, 2005),
– Guide de l’île de Pâques (Editions Au vent des îles, 2008),
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